L’année 2020 a été ébranlée par la pandémie du Covid-19, l’une des maladies les plus mortelles de l’histoire de l’humanité. À elle seule, elle a réussi à décimer une bonne partie de la population mondiale, mettant ainsi à genoux l’économie des grandes puissances. Toutefois, pendant que le monde connait une certaine accalmie, de nouvelles variantes du virus ont fait surface. Que faut-il savoir sur ces variantes ?

 

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Sars-CoV-2: une mutation prévisible ?

 

À l’instar de tous les virus qui au fil du temps subissent une mutation, le coronavirus n’a pas fait exception à la règle. Ainsi, ce fut en septembre 2020 que la première variante du virus ait été identifiée. Elle s’est ensuite propagée très rapidement. Au Royaume-Uni, plus précisément à Londres, cette nouvelle variante a été identifiée pour le quart des cas de contamination enregistrés.

Il a fallu moins de deux mois pour que ce nombre passe du quart aux deux tiers des cas enregistrés. Cette propagation rapide a également tiré sur la sonnette d’alarme et a entrainé un nouveau confinement au Royaume-Uni. Le Premier ministre Boris Johnson avait annoncé que cette variante du virus serait beaucoup plus transmissible, et ceci, de presque 70 %.

 

Où s’est-elle propagée ?

Après que ce premier cas n’ait été enregistré au Royaume-Uni, la nouvelle variante du virus s’est rapidement propagée dans tout le pays. Ensuite, des cas ont été également enregistrés en Australie au Danemark et aux Pays-Bas.

Visiblement, ce n’est pas la première fois que cela se produise, car le virus à l’origine de la pandémie et qui a été identifié pour la première fois en Chine, n’est pas le même que celui qui se retrouve un peu partout dans le monde. En plus, des milliers de variantes ont été identifiées à travers le monde.

 

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Faut-il craindre ces nouvelles variantes ?

Si pour le Dr Lucy Van Dorp, ces milliers de variantes sont passagères et n’ont pas vraiment d’effet, celle identifiée au Royaume-Uni a de quoi susciter des craintes dans les esprits des uns et des autres. En effet, elle se substitue très rapidement à d’autres formes du virus et présente des modifications qui attaquent une grande partie de ce dernier. De plus, elle semble décupler l’habileté du virus à se propager dans les cellules.

Même si elle ne parait pas plus mortelle, elle est susceptible de se transmettre plus rapidement que la forme initiale. Ce qui aura pour conséquence d’augmenter très rapidement le nombre de personnes infectées. Or, plus ce nombre est élevé, plus les hôpitaux seront vite débordés et le personnel médical sera en sous-effectif. Ceci pourrait être la cause de l’augmentation des cas de mortalités.

 

Et les vaccins dans tout ceci ?

À priori, les trois types de vaccins qui ont été mis au point devraient arriver à bout de cette nouvelle variante, puisque jusque-là, ils ont réussi à contrecarrer les effets de toutes les mutations qu’a présentées le coronavirus. Cependant, il ne faudrait pas le laisser muter de façon anarchique, puisqu’il arrivera forcément sous une forme que les vaccins ne sauront gérer.

En conclusion, alors que le monde n’ait pas fini de gérer la première variante du virus qui a muté et qui a vraiment rendu la tâche plus difficile aux différents chercheurs, il doit encore faire face à d’autres variantes du virus. Si les analyses tendent à faire croire qu’elles ne sont pas plus mortelles que celle qui est déjà connue, il convient de rester vigilant. Il ne faut aussi rien laisser au hasard et continuer à respecter les gestes barrières.