Il y a cinq ans, le 15 avril 2019, un incendie dévastateur ravageait la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les images du feu qui consumait l’emblématique monument parisien sont restées gravées dans les mémoires des Parisiens et des touristes du monde entier. Depuis lors, d’importants travaux de reconstruction ont été entrepris pour redonner à la cathédrale son éclat d’antan. Mais qu’en est-il de l’enquête judiciaire visant à élucider les circonstances exactes de cet incendie ? Cinq ans après le drame, faisons le point sur les avancées et les difficultés rencontrées par les enquêteurs.

 

5 ans après les faits, l'origine de l'incendie de notre-dame-de-paris n'est toujours pas connu

 

La reconstruction en cours

Tout d’abord, il convient de souligner que la progression dans la reconstruction est indéniable. La charpente métallique provisoire installée pour soutenir la structure a permis aux ouvriers spécialisés et aux experts en patrimoine d’accéder aux zones sinistrées et d’évaluer avec précision l’état des lieux. Grâce à cette intervention rapide et efficace, ainsi qu’à une mobilisation internationale sans précédent pour financer les travaux nécessaires, on peut espérer voir Notre-Dame restaurée au mieux dans les années à venir.

 

L’enquête judiciaire toujours en cours

Cependant, l’enquête judiciaire concernant l’origine de cet incendie est loin d’être close. Malgré les nombreux témoignages recueillis et les expertises techniques réalisées, les enquêteurs peinent encore à identifier clairement la cause du feu. Serge Delhaye, expert judiciaire spécialisé dans les incendies, explique que « de nouvelles expertises sont en cours grâce aux avancées scientifiques ».

 

Les premières pistes explorées par les enquêteurs

Dès le début de l’enquête, plusieurs hypothèses ont été envisagées pour tenter d’expliquer ce drame. Parmi elles :

  • La piste criminelle a rapidement été écartée : aucun élément ne permettait de soupçonner un acte volontaire.
  • Les auditions des ouvriers présents lors du début du feu n’ont pas permis non plus d’établir avec certitude leur responsabilité dans le sinistre.

 

Une origine accidentelle privilégiée

Aujourd’hui, la théorie privilégiée par les enquêteurs concerne une origine accidentelle liée aux installations électriques éphémères du chantier de restauration. Selon Laurent Valdiguié, journaliste spécialisé en investigation et auteur d’un livre sur l’affaire Notre-Dame, « l’hypothèse la plus probable est celle d’un court-circuit au niveau des installations provisoires mises en place pour assurer l’éclairage et la sécurité pendant les travaux ». En effet, ces installations étaient nombreuses et complexes, avec des câbles qui parcouraient l’ensemble de la cathédrale pour alimenter les différents postes de travail.

Toutefois, malgré le temps écoulé depuis l’incendie, aucune hypothèse n’est définitivement écartée. Les enquêteurs continuent d’étudier toutes les pistes possibles afin de déterminer avec précision ce qui a causé ce drame. La vérité sur cet incendie reste donc encore en suspens, même si les travaux de reconstruction avancent à grands pas.

 

Le mystère demeure

Alors que Notre-Dame se relève peu à peu de ses cendres grâce aux efforts conjugués des experts du patrimoine et des ouvriers spécialisés, il est important de ne pas oublier que l’enquête judiciaire se poursuit toujours dans l’ombre. Cinq ans après le drame, nous sommes peut-être plus proches que jamais d’une réponse quant à l’origine exacte du feu. Mais pour le moment, le mystère demeure…

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